Quelques chiffres
Saint-Priest s’étend sur une superficie de 307 hectares et compte une population de 6 164 habitants.
À partir de la rentrée de 2024-2025, les enfants sont répartis dans 2 écoles maternelles et primaires, et, pour les plus petits, une crèche, un jardin d’enfants et un jardin des loisirs peuvent les accueillir. Pour les plus grands, un centre de loisirs municipal, une ludothèque, un Point Information Jeunesse et un accueil jeunes sont à leur disposition.
Plus de trois cent artisans, commerçants, et entreprises donnent un dynamisme économique fort à la commune. La vie culturelle et sportive est rythmée par une soixantaine d’associations qui ont à leur disposition 2 stades, 2 gymnases, 4 courts de tennis dont un couvert, une Maison Des Associations, une École Municipale des Arts, une Médiathèque et une salle de spectacles, le NEC (Nouvel Espace Culturel).
Curiosités et sentiers pédestres
Le 1er pont de chemin de fer de la Loire
La première ligne de chemin de fer de France Saint Etienne-Andrézieux passait par Saint-Priest en Jarez à quelques dizaines de mètres de la ligne SNCF actuelle Chateaucreux- Montbrison-Roanne. A l’origine les wagons tirés par des chevaux transportaient le charbon jusqu’à la Loire.
Le pont qui subsiste devant nous a été construit en 1827. Son arche est traversée par un petit cours d’eau, le Riotord.
Le rond point de l’Avenir
Structure métallique monumentale.
Deux artistes ont collaboré à l’exécution de cette œuvre. L’armature métallique et les personnages, réalisés par Stéphane Caniard évoquent l’Homme et son environnement. Le travail sur le verre, alternance de formes colorées et de vide jouant sur l’ombre et la lumière est l’œuvre de Jacques Vincent.
La Villa Saint Michel
Cette ancienne demeure a longtemps été la propriété de la famille Germain de Montauzan.
Une statue de l’archange Saint Michel orne sa façade. Elle héberge maintenant des associations et la cantine des écoles de Saint-Priest en Jarez.
Une plaque sur sa façade Nord Ouest rappelle le séjour qu’y effectua le Maréchal Foch, vainqueur de la 1ère guerre mondiale, le 3 septembre 1919.
Le Clos Bayard
Sur ce grand parc arboré se trouvent une immense maison bourgeoise et ses dépendances, dont une chapelle.
Ce «clos» dépendait de l’actif social de la société stéphanoise Pinoncély frères (rubans, soieries, dentelles), qui l’avait racheté à Monsieur Henri Prosper Antoine David de Sauzéa, industriel, en 1948. Elle a appartenu à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Saint-Etienne/Montbrison jusqu’en 1998.
Propriété actuelle de la commune elle a été aménagée pour héberger le centre de loisirs municipal et la Maison Des Associations.
L’église de Saint-Priest
Au XIXème siècle, la paroisse de Saint-Priest n’a pour église qu’une petite chapelle élevée en l’honneur de Saint-Marguerite à la place de l’actuel Monument aux Morts. Cette dernière menaçant ruines, l’Eglise de style romano-byzantin a été construite de 1850 à 1852 par l’architecte stéphanois Boisson au lieu dit «la Place», sur délibération du conseil municipal en date du 7 février 1841.
Quelques dates :
1854 : autel en marbre, nef centrale et vitraux représentant Sacré Cœur, Saint-Paul et Saint-Pierre
1878 : acquisition de la statue de Saint Joseph
1880 : décoration par le peintre stéphanois Zacchéo
1901 : construction de la tribune par l’architecte Adé
1903 : la statue de Saint Eloi datant de 1830 provenant de l’ancienne église est installée
1909 : Georges Guitton donne la statue de Jeanne d’Arc
Les 4 cloches fondues en 1823 appartenaient à l’ancienne chapelle.
L’église fait aujourd’hui partie de la paroisse Bienheureux Antoine Chevrier.
L’Oratoire Sainte Marguerite
Cet édifice a été construit à l’emplacement d’une source dont les eaux étaient réputées pour soigner certaines maladies de la peau. Selon la légende, elles auraient apporté une guérison miraculeuse à une religieuse, Marguerite de la Seauve Bénite. L’oratoire fut donc naturellement dédié à Saint Marguerite.
La chapelle du Clos Bayard
Construite à la fin du 19ème siècle, vraisemblablement 1865, elle est une petite merveille de style néogothique. La façade principale avec ses colonnettes, ses chapiteaux, et son fronton ornementé, est très élégante. Elle était à l’origine badigeonnée, des traces de peinture en façade et de polychromie sur la statue de la vierge restent visibles.
Les pierres du soubassement proviennent du village de Comblanchien en Bourgogne, celles des élévations de Saint Restitut dans le sud de la Drôme. Les blocs utiles dits« blocs capables », ont navigué sur Saône et Rhône, puis cheminé depuis Lyon. Les tailleurs de pierres aiment encore à dire aujourd’hui « là où il y a de la bonne pierre, il y a du bon vin. »
La couverture restaurée est recouverte de petites ardoises en écailles provenant des ardoisières d’Angers.
Les vitraux, datés de 1866, ont été réalisés par Jean-Baptiste Barrelon. Maître verrier renommé, Jean-Baptiste Barrelon étudia la peinture auprès du maître Charles Gleyre qui forma notamment Renoir, Sisley et Monnet. Il apprit le métier de peintre-verrier, à Saint Galmier, auprès d’Alexandre Mauvernay. Ces vitraux d’une grande finesse comportent beaucoup de détails, ils ont été réalisés par la même main.
A l’intérieur de la chapelle, les murs enduits à la chaux et ratissés au plâtre, sont recouverts de décors très délicats et d’une grande douceur nous rappelant que c’est une jeune fille, Julie Philip, qui a conduit ces travaux. Deux statues de pierre, Saint Antoine et Sainte Calixte, et un autel très fin sont les restes du mobilier liturgique d’origine.
Les travaux de restauration de la maçonnerie pierre de taille, restauration des vitraux, décors intérieurs, sol en terre cuite et mobilier liturgique ont été achevés au printemps 2015.
Le crêt de Saint-Priest en Jarez et sa table d’orientation
Le crêt de Saint-Priest est constitué d’une alternance de sédiments houillers vieux d’environ 300 millions d’années. Le crêt est sur une zone de passage entre des lits de galets amenés par les torrents dévalant les montagnes dont les restes constituent aujourd’hui les Monts du Lyonnais, et les strates de sable et d’argile d’un lac de haute montagne autour de Saint-Étienne, où s’accumulaient les débris végétaux d’une forêt tropicale transformés maintenant en charbon. Cette zone, très perméable, a été modifiée par des remontées d’eaux thermales riches en silice (peut-être liées à des volcans très proches) en un promontoire de quartz le crêt.
Jacques Laversanne, ancien ingénieur-géologue des Houillères